2011年7月27日水曜日

Objectif presse ou presse objective ?




Voix off
Assise au cœur de la bibliothèque des petits de l'école française de Caracas, Mia, jeune Vénézuélienne qui lit Tintin, a déjà peut-être sans le savoir la vocation.
Mia, élève de l'école française de Caracas
Tintin, c'est un détective qui prend des photos pour, et il les met dans les journal*, dans les journaux.
Voix off
Des globe-trotters reporters en herbe, le lycée français en a vu défiler, même si Tintin n'est jamais passé par le Venezuela. Dans cet établissement où l'accent est mis sur les langues et le savoir, ce qui importe, c'est la connaissance parfois reliée à l'actualité. Afin de marquer à sa manière la Semaine de la presse, on a fait venir deux correspondants francophones de la presse internationale. Dima Khatib de la célèbre chaîne arabe Al Jazeera explique les difficultés de son métier.
Dima Khatib, journaliste pour la chaîne Al Jazeera
L'objectivité, pour moi, n'existe pas parce que chacun apporte de soi. J'ai une vision arabe, ça, c'est déjà subjectif, par rapport à un autre journaliste qui est peut-être français ou qui est latino-américain.
Voix off
Dans cette classe, cet élève de 1re, Sebastian Rillos, vénézuélien, estime quand même que dans son pays, la presse n'est vraiment pas assez objective.
Sebastian Rillos, élève de 1re au lycée français de Caracas
Tous les journaux télévisés, c'est carrément une confrontation entre ceux qui sont anti-chavistes et ceux qui sont chavistes. Il n'y a pas de regard objectif sur la situation.
Voix off
Xavier est le rédacteur en chef d'une classe de 3e qui est allée faire un reportage sur l'Agence France-Presse à Caracas. L'article est relu, on vérifie les fautes, on scanne les photos comme dans une rédaction. Et puis, on se réunit pour faire le point en conférence.
Xavier, élève de 3e au lycée français de Caracas
J'imagine ça va être les Français qui vont dire : « Venezuela, ben, c'est où, le Venezuela ? Ça vient d'où ? Ça vient d'Afrique ? » Et cætera. Cela va être intéressant. Demoiselle en classe Ils parlent quelle langue ?
Voix off
Sur la photo du reportage, il y a Victoria qui a mis le casque et surtout le gilet pare-balles de 7 kilos du photographe de choc de l'Agence France-Presse. Tellement lourd que la précision journalistique en a pris un coup.
Victoria, élève de 3e au lycée français de Caracas
Je trouve étonnant la quantité de choses qu'ils doivent se mettre pour se protéger. Et c'est trop lourd aussi. Le pare-balles, c'est de 200 kg, je crois qu'ils ont dit.
Voix off
Le reportage des élèves de 3e du lycée français de Caracas participe au concours Parole de presse organisé par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger dans le cadre de la 22e Semaine de la presse et des médias dans l'école. 



 

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